
Le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer walks marche vers l'aile Ouest de la Maison blanche à Washington, DC, le 1er août 2025 ( AFP / Jim WATSON )
Les nouveaux droits de douane de Donald Trump sont "quasiment définitifs" et ne devraient pas faire l'objet de négociations dans l'immédiat, selon le représentant américain au Commerce, qui a également défendu les mesures commerciales prises par le président à l'encontre du Brésil.
"Ces droits de douane sont quasiment définitifs", a déclaré le représentant Jamieson Greer sur la chaîne CBS, lors d'une interview préenregistrée, diffusée dimanche.
Questionné sur de possibles négociations à la baisse de ces surtaxes douanières, M. Greer a dit qu'elles n'auraient probablement pas lieu "dans les prochains jours".
Donald Trump a signé jeudi le décret fixant le montant des nouveaux droits de douane qui toucheront plusieurs dizaines de pays, allant de 10% à 41%.
Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet, pour l'essentiel des pays, le 7 août, afin de permettre aux douanes de s'organiser pour leur collecte.
Les produits de l'Union européenne (UE), du Japon ou de la Corée du Sud seront taxés à hauteur de 15%, ceux du Royaume-Uni à 10%. L'Indonésie est à 19%, le Vietnam et Taïwan subissent des surtaxes de 20%.
Pour les huit économies avec lesquelles les Etats-Unis ont conclu un accord, dont l'UE et le Japon, les droits de douane "sont plus ou moins fixés", a affirmé de son côté le principal conseiller économique de Donald Trump, Kevin Hassett, sur la chaîne NBC dimanche.
Mais pour les dizaines de partenaires commerciaux avec lesquels aucun accord n'a été trouvé, "nous nous attendons à ce que les négociations se poursuivent", a-t-il ajouté.
Ces droits de douane sont aussi un moyen de pression politique pour Donald Trump. Le Brésil, coupable aux yeux du locataire de la Maison Blanche de poursuivre en justice son allié d'extrême droite, l'ancien président Jair Bolsonaro, va voir ses produits entrant aux États-Unis taxé à 50%.
"Le président a constaté au Brésil, comme dans d'autres pays, un mauvais usage de la loi, un mauvais usage de la démocratie", a souligné le représentant au Commerce.
"Il est normal d'utiliser ces outils (tarifaires) pour des questions géopolitiques", a-t-il ajouté.
Le juge de la Cour suprême du Brésil chargé du procès de Jair Bolsonaro a affirmé vendredi que la justice brésilienne ne se plierait pas aux "menaces" de l'administration Trump.
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